Un quartier durable naît au coeur de New-York
Et si la lutte contre le réchauffement climatique passait par des politiques municipales plutôt que nationales ? Munich, Paris et Helsinki montrent la voie.
Moins soumises aux pressions économiques et diplomatiques que les États, les villes semblent devenues les acteurs les mieux placés pour agir sur le plan écologique. Revue de trois métropoles européennes qui ont fait le choix du vert.
Munich : un approvisionnement énergétique 100 % renouvelable en 2025
En 2009, la première ville allemande a annoncé son intention de couvrir 100 % de ses besoins en énergie grâce à des sources renouvelables à partir de 2025. Dans ce but, un plan est élaboré en collaboration avec Stadtwerke München (SWM), la compagnie publique locale de production et de distribution d’électricité. 5 ans après l’annonce, 2014 marque une étape clé du projet. Sur les 7,5 milliards de kwh consommés annuellement par la ville, 3,5 milliards sont déjà produits par un cocktail de centrales hydroélectriques et géothermiques, de fermes éoliennes et solaires, et d’usines de valorisation de la biomasse. C’est largement au-delà de l’objectif de 2,8 milliards qui avait été fixé au départ. Hep Monatzeder, Maire de Munich de 1996 à 2014 et instigateur du projet, se réjouit auprès de la chaîne américaine CNBC d’avoir pu donner cette impulsion : “il est impératif que les autres grandes villes nous imitent, sans quoi nous ne parviendrons pas à protéger notre planète”.
Alors que tout juste un tiers du temps imparti est écoulé, la municipalité semble bien partie pour réussir son pari. Mais ces chiffres mirobolants cachent une pirouette statistique. Parmi les 3,5 millions kwh produits annuellement par SWM, tous ne le sont pas à Munich.
Comme on peut le constater sur la carte ci-dessus, trois fermes solaires et 18 champs d’éoliennes construits par le fournisseur alimentent des réseaux de distribution ailleurs en Allemagne ou en Europe. Florian Bieberbach, PDG de SWM, se défend d’avoir triché : “Que vous réduisiez les émissions de CO2 à Munich ou en Espagne n’est guère important. L’important, c’est de les réduire”. Alors bien sûr, on ne peut que déplorer l’évidente mauvaise foi du procédé. Mais au fond, on peut également y voir du pragmatisme ; car le résultat, pour la planète, est bien le même.
La fin du diesel à Paris
En mars dernier, les élections municipales parisiennes avaient dû faire place à un invité surprise, sous la forme d’un pic de pollution de grande ampleur. Rapidement, le coupable de cet encombrement de l’air parisien par les particules fines est désigné : c’est le moteur diesel. Longtemps encouragée par le gouvernement français car plus économique et moins émettrice de CO2, cette motorisation s’avère en fait une source de pollution importante car elle rejette une forte dose de particules de carbone dans l’air. En plus de cacher la Tour Eiffel (voir photo ci-dessous), ces dernières sont extrêmement nocives car elles encombrent les voies respiratoires.
Le 7 décembre, la nouvelle maire de Paris Anne Hidalgo a donc officiellement déclaré la guerre au diesel. En 2020, plus une goutte de gazole (le carburant utilisé dans les moteurs diesel) ne devra être brûlée dans la capitale française. Loin de venir seule, cette annonce est accompagnée d’une foule de mesures destinées à assainir l’air parisien : semi-piétonisation des quatre arrondissements centraux, Champs Élysées et rue de Rivoli réservées aux véhicules électriques et hybrides… Les intentions de Mme Hidalgo, dévoilées au Journal du Dimanche, sont claires, “nous voulons être exemplaires”.
Si l’opposition à la majorité socialiste crie à l’effet d’annonce, Paris a, ces dernières années, habitué le monde à transformer ce genre d’essais. Vélib, Autolib, fermeture des berges aux voitures, parmi les récentes politiques “vertes”, nombreuses sont les mesures d’abord décriées qui font aujourd’hui quasi-unanimité.
Cependant, il faudra porter une attention toute particulière à l’intégration du reste des communes d’Île-de-France à cette politique. En effet, Paris n’est que le centre d’une mégalopole encore imparfaitement desservie par les transports en commun. Elle doit donc prendre garde à ne pas s’en couper en s’attaquant de façon insuffisamment réfléchie à l’automobile.
Helsinki veut avoir le système de transports le plus évolué au monde en 2025
En 2025, le gouvernement d’Helsinki veut avoir mis au point un système de transports à la demande si parfaitque plus personne ne songerait à prendre sa voiture en ville. Un système si abordable, si flexible et si bien organisé qu’il battrait l’automobile individuelle non seulement sur le plan financier, mais également – et c’est là le vrai défi – sur le plan du confort. Pour se déplacer, les Helsinkiens n’auraient plus besoin que d’une chose : un smartphone. Ce smartphone vous permettrait d’utiliser une application similaire à citymapper ou RATP : entrez un point de départ, une destination, et l’appli calcule alors la combinaison de transports la plus efficace pour effectuer le dit trajet. Imaginez maintenant qu’en plus des bus, métro et tramway, l’application en question prenne en compte les vélos en libre-service, les ferries, les services d’autopartage, et toutes les autres solutions de mobilité offertes par la ville. Puisque nous parlons de 2025, ajoutez à ces solutions des flottes de voitures automatiques. Enfin, imaginez que cette application servirait également de plate-forme de paiement et de réservation.
Alors bien sûr, il y aura sûrement encore des voitures à Helsinki en 2030, mais elles serviront à partir en week-end, ou à transporter des objetz encombrants. Le reste du temps, les gens n’auront qu’à sortir leur téléphone et donner une adresse via la commande vocale. On leur indiquera alors quelle ligne de bus prendre. Si celle-ci ne les emmène pas directement à destination, un vélo leur sera automatiquement réservé à la sortie du bus, ainsi qu’une borne à leur station d’arrivée. Et le coût du trajet sera soit compris dans leur abonnement, soit directement prélevé sur leur compte en ligne.
Le véritable génie de cette initiative, c’est de ne pas interdire la voiture individuelle, mais de plutôt précipiter naturellement son obsolescence. Le succès tout relatif du sommet de Lima augure mal des discussions sur le climat qui auront lieu entre États cette année à Paris. Mais dans un monde résolument urbain, les municipalités prennent aujourd’hui leurs responsabilités.
Source : FutureMag
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