La mairie de la capitale danoise a décidé de planter 23 700 nouveaux arbres dans l’agglomération d’ici 2016 et 100 000 d’ici 2025. Une action à forte portée symbolique, mais aussi un pas de géant vers l’objectif de faire de Copenhague la première capitale du monde à afficher un bilan carbone neutre d’ici la fin du quart de siècle.
Chaque année, près de 10 000 nouveaux habitants s’installeraient à Copenhague, plus grande ville, poumon économique et capitale du Danemark. Face à une telle croissance démographique, pas facile de rester une ville verte. Pourtant, celle qui était d’ores et déjà célèbre pour ses nombreux ponts et fronts de mer devrait dans un avenir proche également le devenir pour l’abondance de sa verdure.
Dans sa volonté d’agir afin de s’assurer que la qualité de l’air n’y diminue plus, voire même au contraire qu’elle s’y améliore, le conseil municipal de la ville vient d’allouer la somme conséquente de 3,7 millions de couronnes danoises (soit environ 496 000 euros) pour la plantation de 23 700 nouveaux arbres dans l’agglomération courant 2016, comme le rapporte un récent article du Copenhagen Post.
De ceux-ci, 400 seront des « arbres collaboratifs » — c’est à dire sélectionnés par des habitants s’étant préalablement portés volontaires pour s’occuper d’un arbre sur la durée. Mais ce n’est pas tout, les locaux auront également leur mot à dire quant aux emplacements de ces arbres.
Et la ville n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Au total, ce sont 100 000 arbres qu’elle envisage de planter d’ici 2025. Objectif : créer une véritable forêt dans le centre-ville à proximité du quartier d’Island Brygge. « Nous croyons qu’une ville verte est une ville du futur », a ainsi résumé Tommy Petersen, un porte-parole de la ville, au journal Metroxpress.
En 2009, alors que la ville hébergeait la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, Copenhague avait annoncé son objectif de devenir, d’ici 2025, la première capitale du monde à pouvoir se vanter d’afficher un bilan carbone neutre. C’est dans cette optique que la ville a multiplié ces dernières années les initiatives ayant pour but de réduire les émissions de CO2. En mai dernier, elle avait déjà annoncé le remplacement de plus de la moitié de ses vieux réverbères par de nouveaux modèles, moins gourmands en électricité. Une mesure qui devrait permettre de diminuer de près de 57% les dépenses de la ville en matière d’éclairage public d’ici 2016.
Source : 8e étage