Brest Métropole Océane se réinvente pour mieux rayonner. La communauté urbaine, qui au 1er janvier a accédé au statut de métropole, s’est engagée dans un vaste projet d’aménagement durable incluant plusieurs leviers : équipements métropolitains, infrastructures économiques, nouveaux quartiers d’habitation, renouvellement urbain, maîtrise et transition énergétiques. Objectifs : répondre à des enjeux d’ordre démographique et économique et affirmer la « Brest Life ».
Le 18 décembre, le futur téléphérique de Brest a été retenu par le ministère du Développement durable dans le cadre de l’appel à projets sur les transports propres. Ce projet d’envergure bénéficiera d’une partie de l’enveloppe de 450 millions d’euros qui sera répartie entre les 99 projets « transports collectifs et mobilité durable » sélectionnés par le gouvernement. D’un coût de 18 millions d’euros, l’aménagement de ce premier téléphérique urbain de France recevra 2,5 millions d’euros de subvention d’État.
Brest n’est pas peu fière : destiné à relier les deux rives de la Penfeld et élargir le cœur d’agglomération, ce projet de franchissement du fleuve par câble, verra le jour en 2016. Intégré au réseau de transport public, qui en 2020 bénéficiera aussi d’une ligne 2 du tram, le futur téléphérique transportera quelque 675.000 passagers par an.
Il est surtout partie prenante du vaste plan d’aménagement lancé par la métropole pour les années à venir et qui prévoit notamment un développement équilibré des deux rives de la Penfeld.
L’agglomération de Brest (400.000 habitants), surtout développée sur la rive gauche, ambitionne de renouveler son centre urbain. Plus d’une quinzaine de grands chantiers, structurants pour le territoire et pas seulement pour la ville, sont en cours de réalisation.
Ouverture sur le littoral
« Notre projet d’aménagement est le fruit d’un cheminement qui a pris 25 ans. La baisse du poids du secteur public sur l’économie de la ville au profit du secteur privé et des entreprises, dans les années 1985-1995 puis la libération par la Marine d’un certain nombre de paysages maritimes, dont le port du château, reconverti en port de plaisance en 2011, a été comme un déclic”, explique Alain Masson, vice-président de Brest Métropole en charge des grands projets. Les Brestois, qui n’avaient alors aucune visibilité sur la mer, ont pris conscience que le littoral avait un potentiel et pouvait jouer un rôle moteur de développement. »
Ville longtemps liée à une forte présence de l’administration publique, civile et militaire (base navale, préfecture maritime), et caractérisée par une architecture des années 1950 composée d’artères importantes et de barres d’immeubles, Brest confirme aujourd’hui son changement de cap.
Nouveau centre de 16 hectares
Déjà relié par le tram et demain par le téléphérique, le futur éco-quartier des Capucins, situé sur la rive droite du fleuve, est comme symbolique du Brest de demain. Ancienne emprise militaire redevenue civile, cette zone de 16 hectares vise à élargir le centre-ville à l’horizon 2017-2020. Ce plateau, qui abrite notamment d’anciens ateliers de réparation (25.000 m2) datant du XVIIIe siècle, offre une vue plein Sud sur la Cité et la rade. Le futur quartier au budget de 85 millions d’euros, dont 45 millions d’euros pris en charge par la collectivité, réunira des logements, avec une première phase de commercialisation en cours, des bureaux, des commerces. S’y ajouteront une médiathèque à 22 millions d’euros dotée d’espaces de coworking, d’une cantine numérique et d’une cité internationale pour les étudiants de 3ème cycle et les chercheurs. Cet aménagement est conjoint à l’opération de renouvellement urbain du quartier de Recouvrance, également sis sur la rive droite.
« Outre l’élargissement du centre vers la rive droite, notre projet global de renouvellement urbain concerne plusieurs autres quartiers, ajoute Alain Masson. L’objectif est d’offrir, via des logements plus humains, des espaces publics et collectifs, une vraie place aux habitants tout en répondant aux attentes d’une population nouvelle et familiale. Depuis septembre, la rive droite accueille aussi le Brest Arena, une salle de spectacles sportifs et évènementiels à vocation régionale. » Construit pour 43 millions d’euros, ce complexe peut recevoir jusqu’à 5.500 spectateurs sur 17.000 m2.
Vitrine de la recherche maritime et EMR
En se forgeant un nouveau visage, Brest et son territoire entendent aussi créer les conditions d’accueil pour les entreprises à forte valeur ajoutée, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche. Ville résolument tournée vers la mer, Brest concentre d’ailleurs à elle seule 60 % de la recherche maritime française.
La métropole, qui accueille 24.000 étudiants internationaux, souhaite d’ailleurs devenir une vitrine de ce secteur d’activité. Elle développe un schéma de « campus mondial de la mer », sorte de label destiné à fédérer l’ensemble des acteurs en pointe sur l’étude des océans et des mers et sur leur valorisation : universités, écoles d’ingénieurs, entreprises, laboratoires de recherche nationaux, collectivités territoriales. Dans le cadre du chantier régional de modernisation du port (220 millions d’euros d’investissement), le domaine des énergies marines renouvelables est devenu un enjeu industriel pour Brest.
L’aménagement d’un polder de 36 hectares entre 2015 et 2017, à proximité du parc marin Océanopolis et dédié aux EMR, doit favoriser l’accueil d’activités dans le secteur de l’hydrolien et de l’éolien flottant (offshore). L’objectif est de créer 800 emplois entre 2018 et 2020. « Les aménagements prévus renouvelleront aussi l’espace portuaire sur la partie civile, en permettant l’accueil de bâtiments plus importants et le développement du trafic commercial (autour de 3 millions de tonnes par an) », assure Alain Masson.
Pour l’heure, Brest n’a pas encore achevé son désenclavement par la mer. La cité océane, qui sera à 3h30 de Paris en TGV à horizon 2017, met donc les bouchées doubles pour attirer les entreprises innovantes, et les visiteurs. Afin d’accroître l’attractivité de son territoire, la métropole vient d’ailleurs de se doter d’une marque. La Brest Life, c’est à la fois la qualité de vie et d’entreprendre en Finistère. Vivre à Brest, c’est y rester, disent les habitants.
Source : La Tribune
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