Créée en 2011 pour développer l’unique ville laboratoire en Europe dédiée à la mobilité urbaine par 7 actionnaires (Renault Trucks, Colas, Aixam, Polaris, Adetel Group, Eve System, Vibratec et IFSTTAR), Transpolis SAS est aujourd’hui en marche pour devenir la première ville laboratoire à la fois communicante, interactive et multidisciplinaire. La ville du futur se construit maintenant.
La ville, grand enjeu du XXIe siècle
La question de la mobilité urbaine renvoie à des enjeux divers : congestion, pollution, raréfaction des ressources, vieillissement de la population, nomadisme etc. Autant de challenges qui sont la raison d’être de Transpolis. Les villes vont concentrer 70% de la population mondiale en 2050 et les temps de parcours des citadins devraient avoir doublé d’ici-là…
Par ailleurs, on sait que les infrastructures de transport n’ont pas évolué suffisamment vite face à l’explosion des besoins en matière de transport de personnes et de marchandises. Et avec la transformation de nos sociétés, qu’elle soit environnementale ou sociétale, les collectivités vont devoir répondre à de nouveaux enjeux d’aménagement et d’organisation. Ainsi, Transpolis souhaite tisser le lien d’une stratégie commune entre les industriels, les collectivités, les chercheurs et les usagers dans un grand laboratoire urbain.
Une approche systémique et transversale
Annoncée pour 2018, Transpolis vient récemment de franchir plusieurs étapes décisives dans son développement : nouveaux investisseurs, nouvelle feuille de route technologique, premières innovations concrètes… Plusieurs projets phares ont retenu notre attention : le véhicule autonome connecté notamment, mais aussi la gestion dynamique des parkings ou encore le tracking de marchandises en ville (entre autres). Dans la perspective de répondre aux nouveaux usages des citoyens, Transpolis prévoit d’organiser une ou deux fois par an des rendez-vous avec les collectivités afin que celles-ci puissent exprimer leurs besoins en matière de mobilité urbaine et se nourrissent des solutions développées par les industriels. L’effort doit être global, et puisque la ville appartient à tous, il devra même être démocratique.
En 2013, Transpolis a reçu le soutien de l’Etat, de la Région Rhône-Alpes, du département de l’Ain, de la métropole de Lyon et de la Communauté de Communes de la Plaine de l’Ain. Grâce à cette mutualisation privé-public, la plateforme Transpolis dispose de plus de 20 millions d’euros pour démarrer ses opérations. À ce jour, Transpolis compte 15 collaborateurs, réalise 1,3 millions d’euros de C.A. et s’apprête à réaménager un site de 30 hectares en région lyonnaise pour y créer un premier « prototype » d’environnement urbain grandeur nature et commencer les expérimentations concrètes.
Source : Maddyness